
Mycotoxines (Aflatoxines, Déoxynivalénol, Fumonisines, Ochratoxines, T2-HT2, Zéaralénone)
Les mycotoxines sont surveillées dans le cadre des plans d'autocontrôle mutualisé sur matières premières et sur produits finis.
La dernière édition de 2014 du Guide interprofessionnel de gestion des mycotoxines
dans la filière céréalière élaboré par les membres d’Intercéréales à l’usage de leurs opérateurs:
- fait l’inventaire des principales pratiques de chacun des acteurs de la filière,
- recense à la fois les moyens de prévention et d’action,
- définit des voies de progrès vers lesquelles la filière souhaite s’engager notamment en matière de gestion
des risques, de méthodes d’échantillonnage, de méthodes de détection rapide et de méthodes d’analyse.
Valeurs seuils
La directive (CE) 2002/32 définit des teneurs maximales règlementaires en aflatoxines B1.
La recommandation de la Commission Européenne du 17 août 2006 concerne la présence de déoxynivalénol, de zéaralénone, d’ochratoxine A, des toxines T-2 et HT-2
et de fumonisines dans les produits destinés à l’alimentation animale.
Des règles ont été définis dans le cadre des plans pour classifier les résultats pour ces mycotoxines.
Dans le cadre du plan aliment une notice définit le calendrier d'échantillonnage.

Ergot du seigle
L’ergot est le nom utilisé pour désigner les sclérotes de Claviceps purpurea, un champignon qui peut affecter herbes et céréales (blé, triticale, orge, riz, avoine, seigle, etc).
La sévérité de la contamination des plantes par l’ergot varie d’une année à l’autre car elle dépend des conditions climatiques. Un temps frais et humide augmente les risques de contamination des plantes.
La présence de Claviceps purpurea pose un problème sanitaire du fait de la production d'alcaloïdes.
À dose toxique, la présence d’alcaloïdes d’ergot dans l’alimentation du bétail provoque l’apparition de signes cliniques tels qu’une nécrose des extrémités, des troubles cardio-respiratoires, une hyperthermie, des troubles de la reproduction et de la production laitière.
Le règlement (UE) 2015/1940 fixe actuellement une LM de 0,5 g/kg (soit 0,05 %) sur grains (hors maïs et riz).
La recherche de graine se fait sous microscopie. Les laboratoires sont référencés selon ce critère.
L'ergot du seigle est un contaminant surveillé dans le cadre du plan mutualisé aliment.